jeudi 22 septembre 2011

Courir avec plaisir

Bonjour à tous,

Depuis le 14 septembre dernier, je n'ai pas eu le temps d'écrire de nouveaux articles étant actuellement très pris ! C'est chose faite par ce nouvel article ainsi que d'autres à venir, notamment sur le 70.3 d'Aix en Provence qui se court le 25 Septembre dans le magnifique cadre provençal. Je vais vous conter mon semi-marathon de Ducey couru le 11 septembre dernier et qui à eu, pour moi ,une saveur importante ce jour là.


Avant de courir sous la pluie...il y a dix ans

Le 11 septembre est une date à part pour moi. Celle-ci m'a beaucoup marqué il y a dix ans vu les attentats du 11 septembre 2001.J'étais chez moi et venais de terminer de travailler dans mon bureau (j'étais alors consultant indépendant en informatique) et suis descendu dans ma cuisine pour préparer le déjeuner et ai mis en marche ma télévision. J'ai alors vu cette image folle des deux tours jumelles du World Trade Center de New-York dont l'une venait d'être percutée par le premier avion. J'ai cru, en allumant le téléviseur que c'était un film catastrophe, mais c'était bel et bien la réalité. J'ai pris mon téléphone et ai appelé une amie dont le mari travaillait sur place. Elle n'arrivait pas à joindre qui que ce soit. Cet après-midi là et durant les trois jours qui ont suivi, je n'ai pu reprendre mon travail, secoué par tant de violence et par tant d'horreur. Dix ans plus tard, c'est une journée autre à laquelle je suis conviée : une journée de joie et de partage avec d'autres coureurs de tous niveaux. Pour moi, la joie est grande de courir pour rendre hommage aux victimes de ce jour tragique et pour offrir à leurs proches de la joie pour qu'ils sachent que personne n'a oublié et qu'ils ne sont pas seuls, même si les personnes qui pensent à elles sont éloignées.

Courir sous la pluie avec joie !


Je suis arrivé à Ducey à 8h30 pour retirer mon dossard. Il pleut à verse. Je vais à la remise des dossards, paie mon engagement et vais porter le numéro 216 pour une grande partie de la matinée. Je vais me changer dans ma voiture. Je porte un survêtement blanc et dessous se trouve le tenue que vous voyez sur les photos prises par mes amis de Normandie course à pied (site de référence du monde de la course à pied Normande). Je suis heureux de porter ma tenue K.Swiss et je me suis bien préparé ces dernières semaines pour bien courir ce semi-marathon. Je vais ensuite m'échauffer tranquillement et rencontre les coureurs de Granville "Les Pirates" : c'est bon de courir ensemble. D'autres clubs sont très présents et de nombreux Bretons sont aussi de la fête. Apparemment, il y a davantage de participants que les années précédentes ! C'est l à aussi un grand bonheur. Nous sommes toutes et tous placés derrière la ligne de départ et...pan ! C'est parti pour 21,1 km de course.

Un départ canon !

C'est la cas de le dire ! les meilleurs partent sur un rythme de folie. Je me suis posté en milieu de peloton pour garder un bon rythme (je suis à 14 km/h) durant le premier kilomètre puis, je me stabilise à 13 afin de garder des forces pour la fin de parcours, car un semi-marathon, ce n'est pas au début qu'il est difficile, mais bien dans les derniers kilomètres. Le rythme est bon et heureusement que je porte mes manchons et mes gants car ici, sous cette pluie continuelle, le température n'est guère chaude. Je prête attention à bien m'hydrater dès le passage du 5ème kilomètre et  dès le 8ème de prendre su solide. Je cours bien et je suis dans une joie qui me pousse en avant ! Devant et derrière moi, c'est la même joie de courir qui nous pousse à courir le mieux possible. Devant moi, deux triathlètes du club du Val St Père sont présents. Je décide de ne pas les rejoindre, mais de rester à quelques mètres en arrière. Nous entrons dans la partie chemins boisé car le circuit à la particularité d'être plat mais aussi d'être partagé entre route de campagne et chemin vicinal. Imaginez une ligne droite bien plane avec de grands arbres sur les côtés qui forment comme une voûte de feuillages qui nous protège du vent et de la pluie. Je cours sur le côté gauche du chemin, là où c'est le plus sec pour avoir de bons appuis.Devant, ils sont déjà loin mais je ne cours pas pour être avec ces jeunes de moins de trente ans voire trente cinq et de récolter une petite prime de course. Non, comme je vous l'ai dit, aujourd'hui est une journée "spéciale"...tout se passe bien, j'ai souvent l'impression de survoler l'asphalte, calé à 12 km/h de moyenne sur ces routes de campagne où des supporters sont tout de même présents malgré la pluie ! Cela fait du bien d'être encouragé et de continuer.

Mi-parcours et fin du voyage
Whow ! C'est bon de courir sous la pluie et celle-ci s'est même arrêtée alors que nous franchissons la mi-parcours et entamons notre retour vers Ducey et la ligne d'arrivée. Je suis plus centré qu'au départ, je ne parle plus aux autres coureurs....je suis dans un "bulle" et je pense que de l'autre côté de l'Atlantique, mon ami Romain Guillaume va courir lui aussi mais sur une toute autre distance: un Ironman. Dans quelques huit heures, il s'élancera pour 3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon pour terminer; le tout dans le même esprit que moi durant ce jour où à travers les Etats-Unis sera célébré aussi ce jour du 11 septembre. Tout en courant, je m'hydrate toujours régulièrement (toutes les 15 minutes) et j'ai mangé la moitié de ma barre énergétique au chocolat. 

Les kilomètres défilent et j'arrive au 17ème et nous entrons dans la zone industrielle du Domaine. Sur la grande route, je sais qu'a deux kilomètres de l'arrivée se drresse la grande difficulté du parcours : une longue côte de 1,5 km. Je sais que tout vas bien se passer et que je vais franchir cela dans la douceur. Ce que je fais à la vitesse de 11,6 km/h. Mes pulsations cardiaques sont moins élevées et je me dis que je vais bientôt arriver. Je suis maintenant dans la longue ligne droite avant de monter vers le site de l'arrivée.
 J'ai mis ma seconde casquette à ma ceinture depuis plusieurs kilomètres car il ne pleut plus depuis plusieurs kilomètres et c'est bien mieux pour moi. Mes chaussures K.Swiss Kruzz m'aident à garder le tempo grâce à leur légèreté et je me dis que l'arrivée est très proche. Plus que quelques virages après une légère montée, puis, c'est la ligne droite où je passe en mode vitesse (16 km/h) pour franchir la ligne avec une grande joie ! Oui, j'ai réussi mon semi-marathon de Ducey en 1:50:32 ! Moi qui avait tant souffert lors du semi-marathon de Cancale-St Malo en juillet dernier à cause de la chaleur. Je sais maintenant que je me dois de m'entrainer sur cette distance pour faire descendre le chrono et, surtout, de pouvoir le faire en triathlon puisque mon objectif est un semi-Ironman en 2012 (1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied). D'ici cette date qui n'est pas encore fixée, j'ai repris les entrainements pour être vraiment excellent ce jour là. D'ici là, je vous en parlerai au travers de nouveaux articles...et dans le prochain, nous partons ensemble à Aix en Provence pour le smi-Ironman du Pays d'Aix !

Philippe

1 commentaire:

  1. Voilà un bien beau semi pluvieux. Partir un peu moins vite t'aurait sans doute permis de faire un negative split et faire descendre encore le chrono. A savoir pour le prochain... ;-)
    Fred.

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